Quelques impressions des exposants

Le 5 octobre avait lieu ce premier Rendez-vous des commerçants Saint-Hippolyte, événement organisé par notre journal Le Sentier. Afin de faire de belles découvertes et de palper le pouls des gens, j’ai interviewé quelques commerçants et visiteurs.

Parmi les exposants, j’ai eu le plaisir d’échanger avec Laurence Pelchat et Jean-Philippe Lachaine d’Excavation JP3L. Ils sont les propriétaires de cette nouvelle compagnie établie depuis un an dans notre ville.

Pensez-vous qu’un tel salon apportera plus de visibilité à votre commerce ?

Absolument ! Déjà en avant-midi les gens venaient s’informer et ils s’intéressaient beaucoup à nos services d’excavation, location et transport.

Combien d’employés avez-vous ?

Simplement moi et mon conjoint et peut-être plus tard nos garçons. Nous souhaitons que cela devienne une affaire familiale. Nous désirons laisser quelque chose à nos enfants.

Qu’est-ce qui vous a incité à venir vous établir à Saint-Hippolyte ?

Les grands espaces, la nature, le calme, etc. On sent une belle entraide.

Étiez-vous dans ce domaine auparavant ?

Mon conjoint Jean-Philippe oui, depuis plus de 25 ans. Tandis que moi j’étais dans la finance. Donc en combinant nos forces, cela a contribué à développer notre entreprise.

François Racine propriétaire d’Atelier Karabos, est né dans notre ville et il est fier d’y avoir développé son métier. Il offre également des cours pour débutants et des formations avancées.

Dites-moi ce que vous exploitez.

Je suis forgeron, j’utilise une méthode à l’ancienne. Je travaille le fer à chaud, je ne fais pas de soudure à froid. C’est vraiment le volet artistique que j’exploite. Cela peut être des objets du quotidien. J’essaie d’amener un aspect esthétique avec une fabrication de qualité durable.

Quels types de clients recherchent vos créations ?

J’ai trois types de clients. Ceux qui ont besoin de pièces utilitaires au quotidien, ceux qui recherchent des décorations ou des œuvres d’art et ceux qui ont besoin de restauration, par exemple pour des maisons ancestrales.

Avec ce Salon croyez-vous qu’on en apprendra un peu plus sur votre métier ?

Je l’espère ! Cela permet aussi de rencontrer les gens et d’échanger avec eux.

Quelle formation avez-vous suivie pour être forgeron ?

Il n’y a pas de formation officielle qui existe pour la forge. Sauf une qui est en train d’être abolie et c’est une AEC (attestation d’étude collégiale) en restauration du patrimoine bâti qui s’offre au Cégep. On espère qu’elle sera sauvée !

Isabelle Doré propriétaire de RosEva, produits artisanaux fabriqués au Québec.

On retrouve votre bannière depuis combien de temps dans notre ville ? Et qu’offrez-vous ?

J’y suis depuis trois ans. J’offre des articles de qualité fabriqués avec des ingrédients naturels. Tels que des savons, chandelles à la cire de soya, parfums d’ambiance, baumes à lèvres, etc. Pleins de produits pour prendre soin de nous.

Comment avez-vous débuté votre commerce ?

J’ai commencé après avoir fermé ma première entreprise durant la covid. Je me suis réinventée et j’ai suivi des cours.

Croyez-vous que ce Rendez-vous des commerçants vous fera connaitre d’avantage ?

Oui, C’est une très bonne idée !

Pourquoi avoir établi ce genre de service à Saint-Hippolyte ?

J’y demeure depuis 12 ans, et je veux faire découvrir mes produits à mon entourage et ma communauté.

En quoi vos produits sont-ils différents des autres ?

Ils le sont justement pour leur précision et leurs ingrédients naturels. Par exemple, les baumes à lèvres à la cerise, il n’y a pas de mica dedans. C’est la poudre de betterave qui fait la couleur, ce qui est le plus près de la nature.

Valérie Bouvrette, propriétaire de La

Bibitte à sucre, est Hippolytoise depuis 20 ans et elle y a établi son commerce depuis bientôt 6 ans.

Parle-moi de ce que tu nous offres, tu es en quelque sorte une créatrice…

J’offre des gâteaux, cupcakes, biscuits, guimauves, etc. Tous des produits faits maison.

De quelle façon as-tu amorcé ce projet ?

J’ai débuté de chez-moi avec l’approche

essais/erreurs. Je suis comme on dit autodidacte.

Dirais-tu que ce rendez-vous d’aujourd’hui t’offre encore plus de visibilité ?

Oui, car il y a plein de gens qui ont de l’intérêt pour nous et, même entre commerçants, on fait de belles découvertes et on apprend à se connaitre. J’ai déjà parlé avec certains d’entre eux pour une collaboration.

Combien de personnes font partie de ton équipe ?

Je n’ai pas d’employé, mais ma mère vient beaucoup m’aider et ma grand-mère vient aussi à l’occasion. C’est très familial !

D’où t’est venue l’idée de nous sucrer les papilles ?

En fait, j’étais enseignante et j’étais à un carrefour de ma vie où il fallait que je prenne une décision concernant mon avenir. Et comme j’aime créer, je me suis dit pourquoi pas ?