Le lundi 7 octobre, une rencontre d’importance s’est tenue à Val-Morin. Près de 100 personnes s’étaient inscrites pour participer à l’événement. Le sujet retenu : la soumission de projets visant à créer de nouvelles aires protégées dans les Laurentides, afin de pouvoir atteindre l’objectif gouvernemental qui veut protéger 30 % de son territoire pour l’année 2030.
Voici quelques moments forts de la rencontre
- L’animation de la rencontre était menée par la directrice générale d’Éco-corridors laurentiens, Marie-Lyne Després-Einspenner. Le message transmis était clair et transparent. Excellente communicatrice!
- L’allocution de Scott Pearce, maire de Gore et préfet de la MRC d’Argenteuil qui était fier de mentionner qu’ils ont donné un nom aux milieux humides de leur territoire! Idée originale de donner un sens et une vie à des endroits souvent peu considérés.
- L’allocution d’Agnès Grondin, députée d’Argenteuil et Adjointe parlementaire au ministre de l’Environnement. Elle a salué la mobilisation des Laurentides, puisque cette région a soumis 40 projets d’aires protégées en terres publiques. C’est une belle façon « de contribuer au déploiement de notre réseau de conservation », nous a-t-elle dit avec passion et vigueur.
- Le mot d’Alain Branchaud, directeur général du SNAP (Société pour la Nature et les Parcs). Le SNAP joue un rôle de premier plan au niveau de la communication, de la mobilisation et de l’accompagnement des groupes et des forces environnementales.
Ainsi, les 40 projets d’aires protégées dans les Laurentides ont été déposés. La date butoir était le 15 octobre 2024. Pour le reste de l’année 2024, une préanalyse sera effectuée. En 2025, une concertation auprès des instances des Laurentides sera amorcée. En 2026, une analyse gouvernementale finale sera conduite pour permettre la mise en réserve de ces territoires en 2027.
Vouloir protéger
Il est louable de vouloir ainsi protéger notre territoire méridional qui offre tant de richesses, mais qui est coincé entre des zones densément peuplées. Citons seulement le manque d’espaces verts dans le secteur se situant entre Oka et la ville de Mont-Tremblant. Par contre, la situation changera. Une première étape est franchie. Est-ce que la mise en réserve de ces territoires aurait pu être faite plus rapidement? C’est ce que je crois. Nous serons attentifs à ce qui adviendra dans les mois à venir…