À l’adresse rédaction de notre journal, nous recevons parfois des courriels pour lesquels on ne connaît pas la provenance. Tout comme celui de cette dame qui nous écrit le 29 mars et dont le titre du message est Grand questionnement. Je réponds donc à son courriel afin d’en connaître davantage sur ce qui se passe avec les oiseaux autour de sa maison. Mme Émélie Morin m’explique qu’elle a installé une nouvelle mangeoire chez elle, toute belle et toute rouge, mais que seulement les Mésanges à tête noire visitent. madame Morin a donc perdu la présence des Roselins familiers et de ses adorés Cardinaux rouges qui étaient toujours là, perchés sur sa vieille mangeoire beige, mais qui a dû être changée, car elle était en fin de vie.
Comme par enchantement
En voyant cela, Mme Morin a décroché sa mangeoire rouge dès le lendemain pour en suspendre une neuve qui ressemblait beaucoup à son ancienne mangeoire en bois aux tons plus neutres. Comme toujours, son poste d’alimentation était bien garni de graines de tournesol noir. Et, comme par enchantement, ses oiseaux préférés, chardonnerets, roselins, sittelles et cardinaux ont rejoint sa nouvelle acquisition de couleur brune. Elle a même eu la visite éclair d’une troupe de Gros-becs errants qui s’y sont arrêtés pour se ravitailler.
Le mystère résolu?
La question qui se pose est la suivante. Pourquoi la mangeoire rouge a-t-elle été boycottée par les oiseaux? Et c’était un modèle vendu par la Société Audubon qui est une référence en matière de conservation de la nature et d’oiseaux. Cette mangeoire est-elle trop voyante? Est-elle aussi perçue de loin par les prédateurs ailés tels qu’éperviers et pies-grièches?
Message venu de loin
Pour en savoir davantage sur l’environnement où vit Mme Morin, je lui ai demandé de m’appeler. Quelle ne fut pas ma surprise d’apprendre qu’elle demeure à Sillery, un quartier de la ville de Québec! J’étais certain qu’elle était de Saint-Hippolyte tout comme moi! En tapant une information via un moteur de recherche, lui est peut-être apparue une adresse concernant notre journal mensuel. C’est difficile de comprendre comme le référencement a pu se faire afin que madame Morin tombe littéralement sur notre journal qui a tout de même à cœur l’environnement!
Bonnes observations madame Morin et au plaisir d’avoir de vos nouvelles lorsque vous verrez de nouvelles espèces à votre poste d’alimentation!
