C’est sûrement l’une des plus grandes inventions de l’humain : l’écriture. Elle fut développée dans plusieurs régions du monde tant en Chine ou en Amérique centrale, régions pourtant bien éloignées l’une de l’autre. À ses débuts, elle était constituée par des points et des traits. Elle servait surtout à bien évaluer ce qui était vendu, acheté ou échangé.

 

C’est en Mésopotamie, vers la fin du VIe siècle avant notre ère, qu’elle commença à s’attacher, à traduire les différentes visions du monde. Selon plusieurs anthropologues, ce sont les Sumériens qui, par leur écriture, immortalisèrent des textes qui relataient leurs croyances religieuses et leurs visions de l’existence humaine. C’est ainsi qu’on a réussi à traduire des centaines de tablettes d’argile où des prières, hymnes, proverbes racontaient l’histoire de ces gens qui vécurent bien avant Jésus-Christ. Ces traductions nous donnent un aperçu de l’intelligence, de la créativité et du mode de vie de ces hommes disparus depuis 5 000 ans.

Plusieurs de ces anciennes formes d’écriture comme celles autrefois pratiquées en Crète, au Mexique ou au Pakistan demeurent encore pour nous impossibles à traduire. L’écriture est notre mémoire. Traduire et comprendre ces signes, souvent bien étranges pour nous en 2020, est peut-être la clé pour appréhender avec plus de précision et d’exactitude comment nos plus vieux ancêtres ont vécu et quelles étaient leurs façons de vivre. L’écriture est une boîte à trésors et nous sommes loin d’avoir épuisé tous les magnifiques secrets qu’elle renferme. Ceux, peu importe la partie du monde, qui l’ont élaborée, et ce, sous différentes formes, méritent notre plus grand respect.