Composés de l’adverbe bien et de l’ancienne forme du participe présent du verbe vouloir, le mot bienveillance renferme un trésor de connotations toutes plus généreuses les unes que les autres. N’est-il pas issu du latin benevoles dont le sens premier est de vouloir du bien à autrui ?
J’aime ce mot. Il s’attache au désir d’offrir le bonheur, la tendresse à ceux et celles qui nous entourent, à ceux et celles que nous rencontrons au cours d’une journée, au cours de notre vie! Ceci, bien sûr, est nourri d’une volonté de compréhension, d’indulgence, d’ouverture à l’autre, du désir aussi de reconnaître leurs valeurs et leurs faiblesses sans jugements et sans jalousie.
En ce triste temps de pandémie et donc de confinement, nous avons le temps de nous attarder à ce mot et de décider d’user de bienveillance lors de nos prochaines rencontres. La bienveillance peut aussi nous aider à mieux survivre, à traverser ces moments où l’humanité entière se doit de s’entraider, d’apprendre à « bien veiller » sur autrui.
Alors je vous souhaite pour 2022 une année où la bienveillance s’installera bien tendrement, bien confortablement au cœur de nos relations avec ceux que nous côtoyons que ce soit chez soi, dans les magasins, épiceries, en fait envers tous ceux que nous rencontrons! Nous sommes tannés, épuisés par tout ce que ce virus nous enlève. La bienveillance est donc d’une importance capitale si nous voulons ressortir de cette pandémie sans trop de séquelles.