Claude Vadeboncoeur, Monique Beauchamp et Alain Labelle, fondateurs, accompagnés de Jean-Pierre Fabien.                                                                                                   Photo : Louise Carra

le début d’une grande aventure

« Le journal a beaucoup plus d’impact que ce que nous pourrions penser. »

Le 30 janvier, une rencontre a été organisée chez Alain Labelle pour parler des débuts du Sentier.  Se trouvent aussi sur place, Monique Beauchamp et Claude Vadeboncoeur.  C’est grâce aux souvenirs de ces trois fondateurs du journal que nous refaisons l’histoire.

Des personnes engagées

Ensemble avec quelques autres bénévoles dont Jocelyne Thibault, Claudette Domingue, André Bourdeau et Thérèse Labrosse, ils deviennent l’équipe de première heure, l’équipe qui a fondé notre journal communautaire.  Tout est parti d’un constat.  On a remarqué que la municipalité, les commerçants ou les associations de Saint-Hippolyte avaient de la difficulté à communiquer des nouvelles importantes qui, si elles étaient connues, informeraient et mobiliseraient la population.

Des amis précurseurs de changement

Les circonstances du début méritent d’être expliquées.  Elles peuvent se résumer par la rencontre d’Alain Labelle, natif de Saint-Hippolyte, et Claude Vadeboncoeur, nouvellement engagé par la Municipalité à titre de directeur des loisirs.  Alain est aussi engagé pour créer le réseau de pistes de ski de fond.  Il héberge Claude chez lui pendant quelques mois.  Nous sommes en 1982.  Commence alors une amitié encore bien vive à ce jour.  À cette époque, ce qui tracassait Claude, c’était la grandeur du territoire hippolytois, l’incapacité d’informer en temps et lieu les personnes concernées et le manque de réseautage.  L’idée d’un journal prenait de plus en plus forme, mais comment trouver des personnes pour y travailler bénévolement?  Comme Alain connaissait tout le monde ou presque, il a recruté plusieurs personnes intéressées.  Les ressources humaines nécessaires ainsi trouvées, le but était de plus en plus accessible.

Après mûre réflexion…

Après avoir longuement réfléchi, Claude Vadeboncoeur décide de prendre les devants et annonce ses couleurs dans un document qui sera soumis au conseil municipal.  Le document est bien structuré, bien orchestré. Les objectifs sont déjà explicités. Le budget est annoncé.  Tout avait été pensé.  Il est donc résolu de procéder à la réalisation d’un journal communautaire à Saint-Hippolyte avec une première édition en mars 1983!

Des bénévoles très dévoués

Les bénévoles doivent donc s’occuper de tout, sauf de l’impression du numéro.  Ils reçoivent les textes des différents commerçants, associations, résidants et doivent les taper à double interligne en respectant des marges précises prescrites par l’imprimeur. Jocelyne Thibault agit à titre de secrétaire. Sans local attitré, l’équipe pionnière se rencontre chez l’un comme chez l’autre.  La correction des textes, la recherche de commanditaires, la mise en page, la livraison à domicile étaient toutes des tâches assumées par l’équipe de première heure.  De fil en aiguille, nous assistons à la venue d’autres bénévoles.  C’est le cas de Mireille Vezeau, Louise Bélair, Lise B. Gendron et Janine Gagné.  Chacune des personnes engagées partageait son expertise.  Tout le monde était centré sur la tâche et n’avait guère de pensée pour la longévité du journal.  Pourtant, ces personnes savaient qu’elles accomplissaient une tâche unique et importante qui rendait service à la population tout entière.  « Au tout début, même si le journal avait duré seulement trois ou quatre mois, cela aurait été un acquis pour la municipalité », explique Claude Vadeboncoeur.

Et de nos jours…

Parce qu’un réseau de communication efficace était né, les gens se sont sentis interpellés.  « Avec cet outil, on a créé un sentiment d’appartenance.  Si le Sentier a survécu, c’est que le journal répondait à un besoin », affirme avec conviction Alain Labelle. « Le Sentier doit continuer à se concentrer sur ce qui se passe à Saint-Hippolyte.  Il a une belle réputation.  Nous souhaitons longue vie au journal! » clame Alain Labelle.  Claude Vadeboncoeur conclut en disant : « C’est vrai que nous avons été des défricheurs.  Mais l’équipe d’aujourd’hui ressemble à des planteurs d’arbres. »

Même après 35 ans, l’espoir de la continuité est donc semé pour les années à venir…

 

Le 30 janvier, une rencontre a été organisée chez Alain Labelle pour parler des débuts du Sentier.  Se trouvent aussi sur place, Monique Beauchamp et Claude Vadeboncoeur.  C’est grâce aux souvenirs de ces trois fondateurs du journal que nous refaisons l’histoire.

Des personnes engagées

Ensemble avec quelques autres bénévoles dont Jocelyne Thibault, Claudette Domingue, André Bourdeau et Thérèse Labrosse, ils deviennent l’équipe de première heure, l’équipe qui a fondé notre journal communautaire.  Tout est parti d’un constat.  On remarque que la municipalité, les commerçants ou les associations de Saint-Hippolyte ont de la difficulté à communiquer des nouvelles importantes qui, si elles étaient connues, informeraient et mobiliseraient la population.

Des amis précurseurs de changement

Les circonstances du début méritent d’être expliquées.  Elles peuvent se résumer par la rencontre d’Alain Labelle, natif de Saint-Hippolyte, et Claude Vadeboncoeur, nouvellement engagé par la Municipalité à titre de directeur des loisirs.  Alain est aussi engagé par la ville pour créer le réseau de pistes de ski de fond.  Il héberge Claude chez lui pendant quelques mois.  Nous sommes en 1982.  Commence alors une amitié encore bien vive à ce jour.  À cette époque, ce qui tracassait Claude, c’était la grandeur du territoire hippolytois, l’incapacité d’informer en temps et lieu les personnes concernées et le manque de réseautage.  L’idée d’un journal prenait de plus en plus forme, mais comment trouver des personnes pour y travailler bénévolement?  Comme Alain connaissait tout le monde ou presque, il a recruté plusieurs personnes intéressées.  Les ressources humaines nécessaires ainsi trouvées, le but était de plus en plus atteignable.

Après mûre réflexion…

Après avoir longuement réfléchi, Claude Vadeboncoeur décide de prendre les devants et annonce ses couleurs dans un document qui sera soumis au conseil municipal.  Le document est bien structuré, bien orchestré. Les objectifs sont déjà explicités. Le budget est annoncé.  Tout avait été pensé.  Il est donc résolu de procéder à la réalisation d’un journal communautaire à Saint-Hippolyte avec une première édition en mars 1983!

Des bénévoles très dévoués

Les bénévoles doivent donc s’occuper de tout, sauf de l’impression du numéro.  Ils reçoivent les textes des différents commerçants, associations, résidants et doivent les taper à double interligne en respectant des marges précises prescrites par l’imprimeur.  Jocelyne Thibault agit à titre de secrétaire. Sans local attitré, l’équipe pionnière se rencontre chez l’un comme chez l’autre.  La correction des textes, la recherche de commanditaires, la mise en page, la livraison à domicile étaient toutes des tâches assumées par l’équipe de première heure.  De fil en aiguille, nous assistons à la venue d’autres bénévoles.  C’est le cas de Mireille Vezeau, Louise Bélair, Lise B. Gendron et Janine Gagné.  Chacune des personnes engagées partageait son expertise.  Tout le monde était centré sur la tâche et n’avait guère de pensée pour la longévité du journal.  Pourtant, ces personnes savaient qu’elles accomplissaient quelque chose d’unique et d’important qui rendait service à la population tout entière.  « Au tout début, même si le journal avait duré seulement trois ou quatre mois, cela aurait été un acquis pour la municipalité », explique Claude Vadeboncoeur.

Et de nos jours…

Parce qu’un réseau de communication efficace était né, les gens se sont sentis interpellés.  « Avec cet outil, on a créé un sentiment d’appartenance.  Si le Sentier a survécu, c’est que le journal répondait à un besoin », nous partage avec conviction Alain Labelle. « Le Sentier doit continuer à se concentrer sur ce qui se passe à Saint-Hippolyte.  Il a une belle réputation.  Nous souhaitons longue vie au journal! » clame Alain Labelle.  Claude Vadeboncoeur conclut en disant : « C’est vrai que nous avons été des défricheurs.  Mais l’équipe d’aujourd’hui ressemble à des planteurs d’arbres. »

Même après 35 ans, l’espoir de la continuité est donc semé pour les années à venir…